tag:blogger.com,1999:blog-17323491926878686372024-03-13T14:29:12.889-07:00Un peu d'Histoire ! (Ca fait pas de mal)Un peu d'Histoire !http://www.blogger.com/profile/11775311095941436613noreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-1732349192687868637.post-47837693007822507352008-06-14T21:40:00.000-07:002008-06-14T12:45:30.840-07:00Les Origines de la Saint Valentin<table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte"><h1>Les origines de la Saint-Valentin</h1> </td> <td class="navigation-suivant"><br /></td> </tr> </tbody></table><br /><table style="width: 682px; height: 427px;" id="contenu-texte" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td id="sommaire" valign="top"><div id="sommaire-titre"><div class="centrage"> </div> </div> <br /></td> <td id="corps-cellule" valign="top"><div style="text-align: center;"> </div><div id="corps"><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;" class="image"><img src="http://www.linternaute.com/histoire/magazine/dossier/07/saint-valentin/images/canova.jpg" alt="Amour et Psyché" height="334" width="430" /></div> <div style="text-align: center; color: rgb(102, 102, 102);" class="credit"><!-- #BeginEditable "Credit" -->Amour et Psyché, sculpture de Canova,<br />Louvre © Joelle Millet<!-- #EndEditable --></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;" id="chapeau"><br />Tous les ans, à l'occasion de la Saint-Valentin, les amoureux<br />de tous les pays se manifestent leur flamme par des<br />mots d'amour et des cadeaux. Mais savez-vous que cette tradition remonte à l'Antiquité ?<br /><br /><br /><table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte" height="25"><h1>Pourquoi le 14 février ?</h1> </td> <td class="navigation-suivant" height="25"><a href="http://www.linternaute.com/histoire/magazine/dossier/07/saint-valentin/fete-chretienne.shtml"><br /></a></td> </tr> </tbody></table> <table id="contenu-texte" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td id="sommaire" valign="top"> <div id="sommaire-titre"><br /><div class="centrage"> </div> </div> </td> <td style="vertical-align: top;"><br /></td><td id="corps-cellule" valign="top"> <div id="corps"> <p><b>Une fête remontant à l'Antiquité<br /> </b></p> <table class="bloc-image-droite" align="right" cellspacing="0" width="140"> <tbody><tr> <td><img src="http://www.linternaute.com/histoire/magazine/dossier/07/saint-valentin/images/louve.jpg" alt="Louve" height="126" width="170" /></td> </tr> <tr style="color: rgb(102, 102, 102);"> <td class="legende"><div style="text-align: right;"> </div><p style="text-align: right;"><strong>La louve allaitant les jumeaux Romulus et Rémus </strong>Musées capitolins de Rome</p> </td> </tr> </tbody></table> <p style="text-align: justify;">La date à laquelle nous fêtons la Saint-Valentin est un héritage de la Rome Antique. Organisées tous les 15 février, les Lupercales célébrent alors Faunus Lupercus, dieu de la fécondité, des bergers et des troupeaux. Rite de purification, organisée à la fin de l'année romaine (qui commence le 1er mars), cette fête païenne se déroule en trois étapes. Tout d'abord, les prêtres sacrifient un bouc dans la grotte du Lupercal (au flanc du Mont Palatin), où, selon la légende, la louve allaita les fondateurs de Rome Romulus et Rémus. Ils enduisent ensuite de jeunes gens issus de familles nobles du sang du sacrifice dans un cérémonial qui symbolise la purification des bergers. S'ensuit la "course des luperques", pendant laquelle les prêtres et les jeunes gens, couverts de la peau des bêtes sacrifiées, courent dans les rues de la ville et fouettent les passants avec des lanières découpées dans la peau du même animal. Les femmes, en particulier, se plaçent sur leur trajet, dans l'espoir d'avoir une grossesse heureuse et un accouchement sans douleur. Enfin, les célébrations se terminent par un grand banquet, au cours duquel les jeunes hommes tirent au sort leur compagne pour la soirée. Une pratique qui entraîne parfois la formation de couples durables et mène au mariage.</p><br /><table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte"><h1>Une commémoration chrétienne</h1> </td> <td class="navigation-suivant"><a href="http://www.linternaute.com/histoire/magazine/dossier/07/saint-valentin/valentin.shtml"><br /></a></td> </tr> </tbody></table> <table id="contenu-texte" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td id="sommaire" valign="top"><br /></td> <td id="corps-cellule" valign="top"> <div id="corps"> <table class="bloc-image-droite" align="right" cellspacing="0" width="140"> <tbody><tr> <td><img src="http://www.linternaute.com/histoire/magazine/dossier/07/saint-valentin/images/saint-gelase.jpg" alt="Saint Gélase" height="192" width="160" /></td> </tr> <tr> <td class="legende"><div style="text-align: right;"> </div><p style="text-align: right; color: rgb(102, 102, 102);"><strong>Saint Gélase</strong></p> </td> </tr> </tbody></table> <p style="text-align: justify;"><b> </b>La légende raconte que la Saint-Valentin n'a été instituée par l'Eglise que pour contrer les fêtes païennes. L'hypothèse n'est pourtant attestée par aucune source écrite de l'époque. Seul fait certain : à la fin du Ve siècle, les Lupercales sont l'un des derniers rites païens encore observés dans une Rome majoritairement chrétienne. Le pape Gélase Ier envoie alors une "lettre contre les Lupercales" au sénateur Andromaque, qui manifestait un certain attachement à cette fête traditionnelle. Dans cette lettre, il critique les comportements immoraux qui ont lieu pendant cette célébaration, se moque des superstitions des chrétiens qui honorent les démons pour écarter le mauvais sort et souligne que ces célébrations n'ont pas empêché les épidémies vingt ans plus tôt. Cependant, contrairement aux idées reçues, le pape n'a pas interdit cette fête païenne : il s'est contenté de montrer la contradiction qu'il y a entre la foi chrétienne et la célébration des Lupercales. Gélase choisit de commémorer, le 14 février, Saint Valentin, qui devient le saint patron des amoureux.</p><br /><p style="text-align: justify;"><br /></p><table style="width: 383px; height: 62px;" class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte" height="20"><h1>Qui était Valentin ?</h1> </td> <td class="navigation-suivant" height="20"><br /></td> </tr> </tbody></table> <table id="contenu-texte" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td id="sommaire" valign="top"><br /></td> <td id="corps-cellule" valign="top"> <div id="corps"> <table class="bloc-image-droite" align="right" cellspacing="0" width="140"> <tbody><tr> <td><img src="http://www.linternaute.com/histoire/magazine/dossier/07/saint-valentin/images/valentinus.jpg" alt="Saint Valentin" height="183" width="150" /></td> </tr> <tr> <td class="legende"><div style="text-align: right;"> </div><p style="text-align: right; color: rgb(102, 102, 102);"><strong>Saint Valentin</strong></p> </td> </tr> </tbody></table> <p style="text-align: justify;"><b> </b>Les points de vue des historiens divergent quant à l'identité de Valentin. En effet, pas moins de sept saints répondent à ce nom et sont fêtés le 14 février. Voici trois d'entre eux.</p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;"><b>Un prêtre romain du IIIe siècle</b></p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;">La premier Valentin cité dans les martyrologes à la date du 14 février est un prêtre romain du IIIe siècle. Il vit sous le règne de Claude II le Gothique, empereur païen qui, pendant son court règne (268-270), est engagé dans de sanglantes campagnes militaires. En 268, sous prétexte de ménager les forces des hommes en âge de combattre, il leur interdit le mariage. Mais les jeunes gens continuent à recevoir en secret la bénédiction du mariage, grâce au prêtre Valentin. Ce dernier est bientôt démasqué et emprisonné. Alors qu'il est en captivité, Valentin fait la connaissance d'Augustine, la fille de son geôlier. La légende raconte qu'il redonne la vue à la jeune femme aveugle. Dès lors, elle prend soin de lui : reconnaissant, il lui envoie un message avant d'être exécuté, signé "Ton Valentin ". C'est de cette épisode que serait issue la coutume de s'envoyer des messages à l'occasion de la Saint-Valentin. Mort martyr, décapité à Rome vers 270, il est enterré sur la voie Flaminienne, où lui est par la suite rendu un culte. Considéré comme le saint patron des amoureux depuis le XVe siècle, ce personnage est souvent confondu avec l'évêque de Terni, qui connut le même sort. </p> </div></td></tr></tbody></table> </div></td></tr></tbody></table><table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte"><h1>Un évêque de Terni</h1> </td> <td class="navigation-suivant"><a href="http://www.linternaute.com/histoire/magazine/dossier/07/saint-valentin/eveque-rhetie.shtml"><br /></a></td> </tr> </tbody></table> <table id="contenu-texte" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td id="sommaire" valign="top"><br /></td> <td id="corps-cellule" valign="top"> <div id="corps"> <table class="bloc-image-droite" align="right" cellspacing="0" width="41"> <tbody><tr> <td><img src="http://www.linternaute.com/histoire/magazine/dossier/07/saint-valentin/images/valentin-vierge.jpg" alt="Saint Valentin devant la Vierge" height="184" width="127" /></td> </tr> <tr> <td class="legende"><div style="text-align: right;"> </div><p style="text-align: right; color: rgb(102, 102, 102);"><strong>Saint Valentin devant la Vierge</strong></p> </td> </tr> </tbody></table> <p style="text-align: justify;"><b> </b>La deuxième possibilité concerne un personnage qui vécut à la même époque que le premier Valentin, avec qui il est souvent confondu. Consacré évêque de Terni, en Ombrie, en 203, le second Valentin est présenté comme un grand thaumaturge, un faiseur de miracles. Réputé pour ses dons de guérisseur, il est appelé à Rome par le philosophe païen Craton, dont le fils est atteint d'une maladie incurable. Valentin le guérit et obtient, en échange, la conversion de toute la famille au christianisme. La nouvelle de cette guérison miraculeuse entraîne de nombreuses autres conversions. Placide, le préfet de Rome, fait alors mettre à mort Valentin pour avoir mis ses pouvoirs au service des chrétiens et troublé le culte impérial. Ce dernier est décapité à Rome, vers 273. Il semblerait qu'une confusion entre différentes légendes du Moyen Age l'aurait fait devenir patron des amoureux. </p> </div></td></tr></tbody></table><br /><table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte"><h1>Un missionnaire de Rhétie</h1> </td> <td class="navigation-suivant"><a href="http://www.linternaute.com/histoire/magazine/dossier/07/saint-valentin/fete-amoureux.shtml"><br /></a></td> </tr> </tbody></table> <table id="contenu-texte" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td id="sommaire" valign="top"><br /></td> <td id="corps-cellule" valign="top"> <div id="corps"> <table class="bloc-image-droite" align="right" cellspacing="0" width="140"> <tbody><tr> <td><img src="http://www.linternaute.com/histoire/magazine/dossier/07/saint-valentin/images/valentin-epilepsie.jpg" alt="Saint Valentin et la Vierge" height="202" width="150" /></td> </tr> <tr> <td class="legende"><div style="text-align: right;"> </div><p style="text-align: right;"><strong style="color: rgb(102, 102, 102);">Saint Valentin et la Vierge</strong><span style="color: rgb(102, 102, 102);"> Ex-voto de 1843 de Mariahilfsberg, Passau, Deutsches Epilepsiemuseum Kork</span> </p> </td> </tr> </tbody></table> <p style="text-align: justify;"><b> </b>Quant à Valentin de Rhétie, son association avec la fête des amoureux résulte d'une confusion avec ses homonymes. Evêque missionnaire qui vécut en Rhétie, dans les Alpes centrales, il est célébré en Allemagne tous les 14 février.D'abord moine dans un monastère, il fait bâtir une église à Maïs où il vit toute sa vie. Protecteur des épileptiques, il est généralement représenté avec un enfant épileptique étendu à ses pieds. Le lien avec la fête des amoureux provient, cette fois encore, d'une confusion qui remonte certainement au Moyen-Age.</p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;"><b>La première représentation de Saint Valentin</b></p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;">Saint Valentin est représenté pour la première fois dans un livre du XVe siècle, "The Nuremberg Chronicle, the great picture book", ouvrage qui le présente comme le premier Valentin, mort sous le règne de Claude II. L'édition latine précise qu'il est fêté le 16 mars, contrairement à l'édition allemande, publiée postérieurement, qui date sa fête au 14 février. </p> </div></td></tr></tbody></table><div style="text-align: justify;"> </div></div></td></tr></tbody></table><div style="text-align: justify;"><br /><br /><table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte"><h1>La fête des amoureux</h1> </td> <td class="navigation-suivant"><a href="http://www.linternaute.com/histoire/magazine/dossier/07/saint-valentin/valentine.shtml"><br /></a></td> </tr> </tbody></table> <table id="contenu-texte" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td id="sommaire" valign="top"> <div id="sommaire-titre"><br /><div class="centrage"> </div> </div> </td> <td id="corps-cellule" valign="top"> <div id="corps"> <table class="bloc-image-droite" align="right" cellspacing="0" width="140"> <tbody><tr> <td><img src="http://www.linternaute.com/histoire/magazine/dossier/07/saint-valentin/images/brandons.jpg" alt="Fête des Brandons" height="114" width="160" /></td> </tr> <tr> <td class="legende"><div style="text-align: right;"> </div><p style="text-align: right;"><strong><span style="color: rgb(102, 102, 102);">La fête des Brandons aujourd'hui à Issoudun</span> </strong></p> </td> </tr> </tbody></table> <p style="text-align: justify;">L'association de la Saint-Valentin à la fête des amoureux est plus tardive : elle remonte au Moyen-Age. A cette époque, la tradition veut que les jeunes gens s'adonnent à une forme de "loterie de l'amour", pratique héritée des tirages au sort des Lupercales. </p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;"><b>Un Valentin tiré au sort</b></p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;">Au Moyen-Age, tous les 14 février, les jeunes gens tiraient au sort le nom de leur compagne et l'accrochaient à leur manche pendant la durée des fêtes (une semaine). Par la suite, le "Valentin" est devenu le cavalier qu'une jeune fille choisissait pour l'accompagner le premier dimanche de Carême, lors de la fête des "Brandons". Cette fête consistait en une procession, pendant laquelle la foule parcourait la campagne et chassait, grâce à ses brandons (sorte de torche, faite de brins de pailles entortillés), les mulots, les taupes et les mauvaises herbes des champs et garantissaient de bonnes récoltes pour l'année suivante. </p> </div></td></tr></tbody></table><br /><table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte"><h1> Valentine </h1> </td> <td class="navigation-suivant"><br /></td> </tr> </tbody></table> <table id="contenu-texte" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td id="sommaire" valign="top"><br /></td> <td id="corps-cellule" valign="top"> <div id="corps"> <table class="bloc-image-droite" align="right" cellspacing="0" width="140"> <tbody><tr> <td><img style="width: 173px; height: 202px;" src="http://www.linternaute.com/histoire/magazine/dossier/07/saint-valentin/images/civil-war-2.jpg" alt="Harper's Weekly" /></td> </tr> <tr> <td class="legende"><div style="text-align: right;"> </div><p style="text-align: right; color: rgb(102, 102, 102);"><strong>"Saint Valentine's day" </strong>Harper's Weekly, 1861</p> </td> </tr> </tbody></table> <p style="text-align: justify;">La "Valentine" désignait, à l'origine, le message d'amour ou d'amitié que l'on s'envoyait à l'occasion de la Saint-Valentin, jour où, croyait-on, les oiseaux migraient. C'est en Angleterre, au XIVe siècle, que cette coutume est apparue. Elle est ainsi mentionnée par Geoffrey Chaucer dans ses écrits. En France, cette pratique a été ramenée au XVe siècle, par Charles d'Orléans. Ce dernier, à la suite de la défaite d'Azincourt, en 1415, avait été gardé prisonnier 25 ans en Angleterre. A son retour, il institue officiellement cette pratique à la Cour de France : il sera désormais d'usage, le jour de la Saint-Valentin, d'envoyer à sa bien-aimée un tendre message amoureux. Ce n'est qu'à la fin du XVe siècle (1496) que la Saint-Valentin est officiellement instituée fête des amoureux. Au XVIIIe siècle apparaissent les premières cartes décorées de cœurs et de cupidons. Un siècle plus tard, ce sont les Valentines imprimées de poèmes qui se répandent dans toute l'Europe. </p> </div></td></tr></tbody></table><br /><table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte"><h1>Les symboles</h1> </td> <td class="navigation-suivant"><a href="http://www.linternaute.com/histoire/magazine/dossier/07/saint-valentin/oiseau.shtml"><br /></a></td> </tr> </tbody></table> <table id="contenu-texte" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td id="sommaire" valign="top"> <div id="sommaire-titre"><br /><div class="centrage"> </div> </div> </td> <td id="corps-cellule" valign="top"> <div id="corps"> <p><b>Cupidon</b></p> <table class="bloc-image-droite" align="right" cellspacing="0" width="140"> <tbody><tr> <td height="103"><img src="http://www.linternaute.com/histoire/magazine/dossier/07/saint-valentin/images/amour-psyche.jpg" alt="Amour et Psyché" height="126" width="160" /></td> </tr> <tr> <td class="legende"><div style="text-align: right;"> </div><p style="text-align: right; color: rgb(102, 102, 102);"><strong>Amour et Psyché </strong>Sculpture de Canova, Musée du Louvre Photo de Joelle Millet</p> </td> </tr> </tbody></table> <p style="text-align: justify;">Dans la mythologie romaine, Cupidon est l'équivalent du dieu grec de l'amour Eros. Désir amoureux personnifié, Cupidon (du latin <i>cupido</i>, le désir) est souvent représenté sous la forme d'un enfant, armé d’un arc et d'un carquois rempli de flèches, fidèle compagnon de sa mère Vénus, déesse de l'amour et de la beauté. </p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;">Il est également connu pour être le héros de la légende de Psyché. Selon ce mythe, Psyché est une princesse si belle que les habitants du royaume délaissent le culte de Vénus à son profit. Furieuse, la déesse décide de punir la jeune fille et ordonne à Cupidon de lui inspirer une passion pour l'être le plus laid qu'il peut trouver.Mais le jeune dieu s'éprend de la princesse et ne peut accepter ce que sa mère lui demande. Après avoir envoyé un oracle au roi, qui lui demande d'abandonner sa fille sur un rocher isolé, il fait enlever Psyché par la brise de Zéphyr qui l'emporte jusqu'à un palais somptueux, situé dans une vallée inconnue. Il la rejoint tous les soirs, pendant son soommeil, sous une apparence humaine, et lui fait promettre de ne jamais chercher à connaître son apparence. Malheureusement, sur l'injonction de ses sœurs, Psyché céde à la curiosité et éclaire le visage de son mari alors qu'il est endormi. Une goutte d'huile tombée sur son corps le réveille : il se lève et s'envole. Inconsolable, Psyché part à la recherche de son mari et doit surmonter une série d'épreuves imposées par Vénus. A leur issue, Cupidon, qui regrette sa femme, obtient de Jupiter la permission d'emmener Psyché jusqu'au mont Olympe, où elle devient immortelle et mis au monde une fille du nom de "Volupté". </p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;">La légende de Cupidon et de Psyché, racontée par Apulée dans "Les Métamorphoses", a inspiré de nombreux artistes, dont Jean de La Fontaine ou le peintre Baron Gérard.</p><br /><p style="text-align: justify;"></p><br /><table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte"><h1>Les oiseaux</h1> </td> <td class="navigation-suivant"><br /></td> </tr> </tbody></table> <table id="contenu-texte" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td id="sommaire" valign="top"><br /></td> <td id="corps-cellule" valign="top"> <div id="corps"> <table class="bloc-image-droite" align="right" cellspacing="0" width="140"> <tbody><tr> <td><img src="http://www.linternaute.com/histoire/magazine/dossier/07/saint-valentin/images/cygnes.jpg" alt="Cygnes amoureux" height="125" width="160" /></td> </tr> <tr> <td class="legende"><div style="text-align: right;"> </div><p style="text-align: right; color: rgb(102, 102, 102);"><b>Cygnes amoureux</b> © Sedik Hammadi</p> </td> </tr> </tbody></table> <p style="text-align: justify;">La mi-février marque le début de la saison des amours pour de nombreux oiseaux : la girve, la perdrix ou encore le merle. Au Moyen Age se répandit une croyance selon laquelle les oiseaux étaient non seulement les messagers du printemps mais ceux de l'amour. A cette époque, les jeunes filles s'en remettaient aux oiseaux pour connaître leur avenir amoureux. Un rouge-gorge présageait un mariage avec un marin, un moineau était synonyme de mariage heureux avec un homme peu fortuné tandis qu'un chardonneret était synonyme d'union avec un homme riche.</p><br /><p style="text-align: justify;"><br /></p><table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte"><h1>La croix</h1> </td> <td class="navigation-suivant"><br /></td> </tr> </tbody></table> <table id="contenu-texte" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td id="sommaire" valign="top"><br /></td> <td id="corps-cellule" valign="top"> <div id="corps"> <table class="bloc-image-droite" align="right" cellspacing="0" width="140"> <tbody><tr> <td><img src="http://www.linternaute.com/histoire/magazine/dossier/07/saint-valentin/images/saint-andre.jpg" alt="Saint André et sa croix" height="148" width="150" /></td> </tr> <tr> <td class="legende"><div style="text-align: right;"> </div><p style="text-align: right; color: rgb(102, 102, 102);"><strong>Saint André et sa croix </strong> Église Saint-André, Bergouey</p> </td> </tr> </tbody></table> <p style="text-align: justify;">La tradition d'achever un billet en le signant de petites croix pour signifier mille baisers remonte aux débuts du catholicisme. Symbolisant la fois chrétienne, elles font référence au martyr Saint André, premier apôtre appelé par Jésus. Parti prêcher dans la Mésie (actuels Balkans), il a été crucifié à Patras, sur une croix en forme de X. </p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;">Au Moyen Age, la croix était également utilisée comme signature par les personnes ne sachant pas écrire. Après avoir signé, il fallait embrasser la croix devant témoins : une coutume qui avait valeur de serment solennel. Ainsi, de la croix, on passa au baiser... </p> </div></td></tr></tbody></table> </div></td></tr></tbody></table></div></td></tr></tbody></table><br /><table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte"><h1><b> La Saint-Valentin dans le monde</b></h1> </td> <td class="navigation-suivant"><a href="http://www.linternaute.com/histoire/magazine/"><br /></a></td> </tr> </tbody></table> <table id="contenu-texte" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td id="sommaire" valign="top"><br /></td> <td id="corps-cellule" valign="top"> <div id="corps"> <table class="bloc-image-droite" align="right" cellspacing="0" width="103"> <tbody><tr> <td height="99"><img src="http://www.linternaute.com/histoire/magazine/dossier/07/saint-valentin/images/chocolats.jpg" alt="chocolats" height="111" width="150" /></td> </tr> <tr> <td class="legende"><div style="text-align: right;"> </div><p style="text-align: right; color: rgb(102, 102, 102);"><strong>Au Japon, on s'offre des chocolats à l'occasion de la Saint-Valentin</strong></p> </td> </tr> </tbody></table> <p style="text-align: justify;"><span class="fleche">»</span> <b>En Europe</b> : </p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;">La plupart des rites et cérémonies associés à la Saint-Valentin ayant disparu, cette fête est aujourd'hui essentiellement commerciale. Cette uniformisation n'empêche pas quelques traditions folkloriques de subsister. En Allemagne, on commémore le Saint Valentin de Réthie protecteur des épileptiques. En Italie, on s'offre des chocolats enrobés dans un message d'amour, appelés les "Baci Perugini".En Autriche, les amoureux défilent dans les rues à l'occasion de la Sankt Valentin tandis qu'en France, le petit village de Saint-Valentin (Indre) a instauré la fête nationale des Amoureux. </p> <p><span class="fleche">»</span> <b>En Chine : </b></p> <p style="text-align: justify;"> La Saint-Valentin "commerciale", fêtée, comme dans le reste du monde le 14 février, est arrivée en Chine dans les années 1980. Mais il existe également une fête traditionnelle commémorée le septième jour du septième mois lunaire du calendrier chinois (jour du double sept). Selon la légende, une fée aurait un jour épousé un mortel, malgré le désaccord de sa mère. Cette dernière l'obligea à regagner le ciel et sépara les amoureux par une rivière infinie, la Voie Lactée. Touchées par la sincérité de leur amour, des pies décidèrent de former une fois par an un pont à travers la Voie lactée afin que les deux jeunes gens puissent se rencontrer.</p> <p> <span class="fleche">»</span> <b>Au Japon : </b> </p> <p style="text-align: justify;">Le jour de la Saint-Valentin, les japonaises offrent des chocolats aux hommes qu'elles aiment. Cette pratique s'est étendue au monde professionnel : aujourd'hui, elles doivent également en offrir à tous leurs collègues masculin (on parle d'ailleurs de "Giri Choco" ou chocolats d'obligation). Mais le Japon célèbre également la même fête que la Chine, en juillet ou en août, selon le calendrier lunaire. La fête des étoiles ou "Tanabata" célèbre la rencontre de Orihime (Véga) et Hikoboshi (Altaïr). On suspend alors des bambous décorés de grosses lanternes et de flammes de papier au dessus des rues. </p></div></td></tr></tbody></table><br /></div></div></div></td></tr></tbody></table>Un peu d'Histoire !http://www.blogger.com/profile/11775311095941436613noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1732349192687868637.post-56281813521591457992008-06-13T12:48:00.000-07:002008-06-13T13:17:51.497-07:00Dans les cuisines du Moyen Age<p class="MsoNormal"><b style="color: rgb(204, 0, 0);"><span style=";font-family:Arial;font-size:18;" >Dans les cuisines du Moyen Age</span></b><span style="font-family:Arial;"><o:p></o:p></span></p> <div style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;">Epoque d'une grande spiritualité, le Moyen Age vit aussi régner un appétit inégalé pour les nourritures terrestres : rarement en effet on aura autant mangé, les rations quotidiennes de pain et de viande atteignant souvent les <st1:metricconverter productid="500 g" st="on"><st1:metricconverter productid="500 g" st="on">500 g</st1:metricconverter></st1:metricconverter> contre 125 aujourd'hui.</span><br /><br /><span style="font-family:Arial;">Copieuse, cette cuisine fut aussi raffinée, élaborée. Chimie culinaire, art de la table, mariage des épices... les chefs médiévaux maitrisaient déjà les secrets de la gastronomie, dans le respect de codes oubliés, de goûts surprenants.</span><br /><br /><span style="font-family:Arial;">Ces chefs d'hier, dits "maîtres queux", officiaient dans des cuisines occupant parfois toute une partie des palais princiers, avec sous leur ordre, une "brigade" d'ouvriers : jusqu'à 70 hommes, aux surnoms savoureux évoqués par Rabelais : "Rince-pot", "Gratte-Pot" et autres "Patogeoir".<o:p></o:p></span><br /></div><p class="MsoNormal"><span style=";font-family:Arial;font-size:36;" ><br /></span><b style="color: rgb(153, 0, 0);"><span style=";font-family:Arial;font-size:18;" >Des repas au rythme des saisons</span></b><span style="font-family:Arial;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size:10;"><span style=""> </span></span><span style="font-family:Arial;">Le composition des repas médiévaux suit le rythme des saisons, mais le <b>pain et la viande restent les deux élements de base de l'alimentation</b>. Si les paysans doivent se contenter de plats bouillis, les princes se délectent de paons, cygnes, faisans, mais aussi de tortues ou hérissons.<o:p></o:p></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;"><br />-<b>Le poisson </b>:<b> </b>sa consommation est encouragée par l'Eglise un jour sur trois. Il est salé, séché ou fumé.<br />-<b>Le fromage</b> :<b> </b>très apprécié, il fourre beignets, gaufres et omelettes. Un bon fromage doit sentir "fort comme Lazare".<br />-<b>Légumes</b> :<b> </b>ils sont hiérarchisés selon leur position par rapport à la terre. Les plus proches du sol, comme les pois ou champignons, sont jugés inférieurs.<br />-<b>Les fruits </b>:<b> </b>il sont rarement mangés crus. Les cerises servent néanmoins d'apéritif, la poire de digestif.<br />-<b>Les fleurs</b> : roses, violettes ou aubépines colorent et relèvent les plats.<br />-<b>Epices </b>:<b> </b>safran, gingembre et autres épices sont appréciées des nobles pour leur goût et leurs vertus digestives.<br />-<b>Boisson </b>:<b> </b>le vin jeune, faiblement alcoolisé, est la boisson la plus courante, par crainte de boire de l'eau polluée.<br /></span><span style=";font-family:Arial;font-size:36;" ><br /></span><b style="color: rgb(153, 0, 0);"><span style=";font-family:Arial;font-size:18;" >Dîner sur le pouce</span></b><br /><br /><span style="font-family:Arial;">Les "fast-foods" existent déjà au Moyen Age. Dans la rue, on trouve quantité de petits traiteurs ou marchands ambulants qui proposent aux passants <b>poêlons de tripes, pâtés de viandes, écrevisses, tortues, saucisses, gaufres ou petits gâteaux. </b><o:p></o:p></span><u1:p></u1:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;">Car à l'époque, tout le monde ne dispose pas d'une cuisine ; les foyers les plus modestes n'en sont pas équipés. Et la ville du Moyen Age est peuplée de voyageurs, d'étudiants, et de pèlerins qui logent chez l'aubergiste. Chez lui, ils peuvent par exemple se restaurer d'une <b>carbonée, lamelle de lard sur une tranche de pain</b>. Les plus pressés s'arrêtent chez le boulanger pour acheter pain et vin sur le pouce.<br /></span><span style=";font-family:Arial;font-size:11;" ><br /></span><b style="color: rgb(153, 0, 0);"><span style=";font-family:Arial;font-size:18;" >Des règles et croyances</span></b><span style="font-family:Arial;"><o:p></o:p><br /><br />La cuisine du Moyen Age est régie par de nombreux principes, pas toujours scientifiques. <o:p></o:p></span></p> <u1:p></u1:p> <p style="text-align: justify;"><b><span style="font-family:Arial;">La religion</span></b><span style="font-family:Arial;"> encourage par exemple à "faire maigre un jour sur trois". Mais les monastères disposent souvent des plus belles et plus riches caves et cuisines. <o:p></o:p></span><u1:p></u1:p></p> <p style="text-align: justify;"><b><span style="font-family:Arial;">Une théorie des humeurs :</span></b><span style="font-family:Arial;"> la diététique de l'époque repose sur une théorie des "humeurs". Les aliments sont classés en catégories : chauds, froids, secs ou humides, dont la combinaison est censée altérer le sang, la bile et les humeurs.<br />Ainsi, le poivre n'est pas recommandé aux personnes colériques. <o:p></o:p></span><u1:p></u1:p></p> <p style="text-align: justify;"><b style="font-family:arial;"><span style="font-family:Arial;">Aux jeunes filles</span></b><span style="font-family:Arial;"> et aux veuves, on interdit la volaille, de même que le poireau, les fèves et les épices, réputés aphrodisiaques.<br /></span><span style=";font-family:Arial;font-size:11;" ><br /></span><span style="color: rgb(153, 0, 0);font-family:Arial;font-size:18;" ><br /><b>Chimie et magie culinaire</b></span><br /><br /><b><span style="font-family:Arial;">Le cuisinier du Moyen Age est un fin chimiste</span></b><span style="font-family:Arial;">, sachant relever et marier les saveurs.<br />Il choisit avec attention les matériaux de ses ustensiles en fonction des ingrédients : broches en bois de genévrier pour les volailles, foin mouillé pour rôtir le poisson, étain pour le lait. <o:p></o:p></span><u1:p></u1:p></p> <p style="text-align: justify;"><b><span style="font-family:Arial;">Coloriste : </span></b><span style="font-family:Arial;">Il joue avec les couleurs, s'aidant des épices et des fruits. Il crée des sauces bleues, roses, peint les armoiries seigneuriales sur des gelées. Le jaune, qui évoque l'or, est la couleur la plus recherchée. <o:p></o:p></span><u1:p></u1:p></p> <p style="text-align: justify;"><b><span style="font-family:Arial;">Mets déguisés : </span></b><span style="font-family:Arial;">Pour divertir ses hôtes, il fabrique des tourtes en forme de château qui laissent s'échapper des oiseaux, cout des moitié d'animaux différents, fait passer du bœuf pour de l'ours, transforme du vin rouge en vin blanc. <o:p></o:p></span><u1:p></u1:p></p> <p style="text-align: justify;"><b style="font-family:arial;"><span style="font-family:Arial;">Goûts recherchés</span></b><span style="font-family:Arial;"> <b>:</b> on apprécie alors l'aigre doux et l'acidité, accrue par du jus de raison vert. Les contraintes de conservation, par salaison notamment, l'ébouillantage quasi systématique des viandes, influent aussi sur les saveurs de l'époque.</span><span style=";font-family:Arial;font-size:36;" ><br /><br /></span><b style="color: rgb(153, 0, 0);"><span style=";font-family:Arial;font-size:18;" >Sécurité alimentaire</span></b><br /><span style="font-family:Arial;">En matière de sécurité alimentaire, plusieurs principes sont alors retenus :<o:p></o:p></span><u1:p></u1:p></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;">-<b>La fraîcheur des aliments </b>: l'approvisionnement se fait grâce aux "ceintures vertes", espaces potagers qui entourent les villes. Le bétail, élevé en ville, est abattu sur place. <o:p></o:p></span><u1:p></u1:p></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;">-<b>La recherche d'une eau propre</b> : la cuisine est souvent installée près d'un puits avec des éviers de pierre, permettant de laver plats et ustensiles. <o:p></o:p></span><u1:p></u1:p></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;">-<b>Mets ébouillantés</b> avant d'être cuisinés. Cette règle vaut principalement pour la viande. <o:p></o:p></span><u1:p></u1:p></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;">-<b>Conservation</b> : on conserve la viande par salaison, séchage ou fumage ; les légumes en les immergeant dans du vinaigre ou dans du miel. <o:p></o:p></span><u1:p></u1:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family:Arial;">Mais les tableaux et récits d'époque (évoquant la présence d'animaux dans les cuisines, ou des plats simplement essuyés à l'aide d'un chiffon), montrent que le plaisir gustatif primait généralement sur les préoccupations sanitaires.</span><span style=";font-family:Arial;font-size:11;" ><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Arial;"><o:p> </o:p></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style=";font-family:Arial;font-size:36;" ><br /></span><b style="color: rgb(153, 0, 0);"><span style=";font-family:Arial;font-size:18;" >Menu de fête</span></b><span style="font-family:Arial;"><o:p></o:p><br />Voici un extrait de menu, illustrant les quantités et l'élaboration des repas médiévaux, composés de <b>trois à cinq services, incluant chacun plusieurs plats.</b><o:p></o:p></span><u1:p></u1:p></p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;"><b><span style="font-family:Arial;">L'estomac comme un tonneau : </span></b><span style="font-family:Arial;">pour faciliter la digestion, on pense à l'époque qu'il convient de manger de plus en plus lourd, afin d'enfoncer les plats dans l'estomac, conçu comme un tonneau.<o:p></o:p></span><u1:p></u1:p></p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;"><b><span style="font-family:Arial;">Ordre des plats : </span></b><span style="font-family:Arial;">on commence donc par des fruits, suivis de potages, puis de plats pesants comme le fromage. Le tout entrecoupé de quelques entremets… <o:p></o:p></span><u1:p></u1:p></p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;"><b><span style="font-family:Arial;">Dîner et souper : </span></b><span style="font-family:Arial;">l'opération peut se répéter deux fois par jour : au "dîner" qui se prend en fin de matinée, et au "souper" entre 16h et 19h. Chez les paysans, un "déjeuner" peut être pris à l'aube.<o:p></o:p></span><u1:p></u1:p></p><div style="text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><b style="font-family:arial;"><span style="font-family:Arial;">Livre de recette : </span></b><span style="font-family:Arial;">les recettes de ces menus se transmettent dans des traités de cuisine ou de médecine et, dès le XIIIe siècle, dans des livres de recettes. Les plus fameux d'entre eux sont "le Mesnager de Paris" et le Viander" de Guillaume Tirel, dit Taillevent, cuisinier de <st1:personname productid="la Cour." st="on">la Cour.</st1:personname><o:p></o:p></span></p> <span style=";font-family:arial;font-size:12;" ></span>Un peu d'Histoire !http://www.blogger.com/profile/11775311095941436613noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1732349192687868637.post-42603629950600545602008-06-13T11:51:00.000-07:002008-06-13T12:40:53.451-07:00La femme idéale à travers les siècles<div style="text-align: center;" class="image"> <img src="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/images/presentation.jpg" alt="Femmes idéales" height="337" width="430" /> <div class="credit"><!-- #BeginEditable "Credit" -->© Musée égyptien de Berlin / Louvre / National Gallery of art de Washington / Musée des Beaux Arts d'Anvers / Collection particulière / DR<!-- #EndEditable --></div></div><div style="text-align: center;"><!-- #BeginEditable "Chapo" --></div><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;">Blonde pulpeuse, nymphette diaphane, bourgeoise vertueuse... Les canons de beauté n'ont cessé d'évoluer au cours des siècles. Marylin Monroe aurait-elle été une beauté dans l'Antiquité ? Apprécierions-nous la femme idéale du XVIIe siècle ?</p><br /><p style="text-align: center;"><br /></p><table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte" colspan="3"><h1>Préhistoire : la fécondité avant tout </h1></td></tr><tr> <td class="navigation-precedent"><a href="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/presentation.shtml"><br /></a></td><td class="navigation-contexte"> </td><td class="navigation-suivant"><a href="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/2-prehistoire.shtml"><br /></a></td></tr> </tbody></table><div id="corps"> <table id="bloc-image-gauche" align="left" cellspacing="0" width="147"> <tbody><tr><td id="bloc-image" colspan="3"><a href="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/1-prehistoire.shtml#"><img src="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/images/willendorf.jpg" alt="Vénus de Willendorf" height="276" width="150" /></a></td></tr> <tr><td id="bordure-bottomg" width="6"><center></center><br /></td><td id="bloc-contenu" width="137"><div class="legende">Vénus de Willendorf, 25 000 avant J.C. <span class="credit">© Musée d'Histoire naturelle de Vienne</span></div></td><td id="bordure-bottomd" width="7"><center></center><br /><br /></td></tr> </tbody></table><span class="intertitre">Vénus : la beauté synonyme de survie</span><p style="text-align: justify;" class="lien-site">De nombreuses Vénus (environ 250) datant du Paléolithique (3 millions-12 000 avant J.C.) ont été découvertes en France et dans tout le reste de l'Europe. Sculptées dans l'ivoire, l'os ou encore la pierre, ces statuettes constituent les premières représentations de la femme aujourd'hui connues. Elles ont de nombreux points communs : courtes silhouettes, visage souvent sans traits, seins, ventre, fesses, cuisses hypertrophiées. A l'inverse, les mains, pieds, membres supérieurs et, à un degré moindre, les jambes sont négligées. La fonction exacte des ces Vénus n'est pas connue. Certaines présentent un trou de suspension et devaient donc être utilisées comme objets de parure. D’autres ont été trouvées dans un contexte rituel. L'aspect des Vénus pourrait laisser à penser qu'il s'agirait d'idoles de la fécondité et de symboles de la fertilité : beauté et survie sont étroitement associées dans les premières représentations de l'idéal féminin.</p><br /><p class="lien-site"><br /></p><br /><table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte" colspan="3"><h1>La mystérieuse dame à la capuche</h1></td></tr><tr> <td class="navigation-precedent"><a href="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/1-prehistoire.shtml"><br /></a></td><td class="navigation-contexte"> </td><td class="navigation-suivant"><a href="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/3-antiquite.shtml"><br /></a></td></tr> </tbody></table> <table id="bloc-image-droite" class="bloc-chapitre-droite" align="right" cellspacing="0" width="200"> <tbody><tr><td id="bloc-image" colspan="3"><a href="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/2-prehistoire.shtml#"><img src="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/images/brassempouy.jpg" alt="Dame de Brassempouy" height="230" width="150" /></a></td></tr> <tr><td id="bordure-bottomg"><center></center><br /></td><td id="bloc-contenu"><div class="legende">Dame de Brassempouy, 25 000 <span class="credit">avant J.C. © Musée des Antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye</span></div></td><td id="bordure-bottomd"><center></center><br /></td></tr> </tbody></table><p><span class="intertitre">Un visage délicat</span><br /></p><div style="text-align: justify;">La première représentation de visage humain connue est celle de la “Dame de Brassempouy”, du nom du village des Landes où la statuette d'ivoire a été retrouvée. Datant du Paléolithique supérieur (25 000 avant J.C.), comme de nombreuses Vénus, cette pièce fine et délicate constraste avec les autres représentations féminines de la même période. Cet objet minuscule, haut d'environ 3 centimètres, a été retrouvé au milieu d'autres statuettes dans la "grotte du Pape" de Brassempouy. Seul visage parmi toutes ces représentations, il présente des arcades sourcilières, un nez et un menton bien en relief. Le profil est fin, plus proche, à première vue, de celui d'une demoiselle médiévale que des visages sans traits des Vénus. La tête et le cou sont recouverts de lignes croisées : longtemps interprétés comme une capuche, ces détails représentent plus probablement une chevelure tressée. </div><br /><br /><br /><table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte" colspan="3"><h1>L'Antiquité : corps athlétiques et jeunesse magnifiée</h1> </td> </tr><tr> <td class="navigation-precedent"><br /></td> <td class="navigation-contexte"> </td> <td class="navigation-suivant"><br /></td> </tr> </tbody></table> <table id="bloc-image-droite" class="bloc-chapitre-droite" align="right" cellspacing="0" width="200"> <tbody><tr> <td id="bloc-image" colspan="3"><a href="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/3-antiquite.shtml#"><img src="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/images/nefertiti.jpg" alt="Buste de Néfertiti" border="0" height="230" width="150" /></a></td> </tr> <tr><td id="bordure-bottomg"><center></center><br /></td><td id="bloc-contenu"><div class="legende">Buste de Néfertiti, 1 500 <span class="credit">avant J.C. © Musée égyptien de Berlin</span></div></td><td id="bordure-bottomd"><center></center><br /></td></tr> </tbody></table><p><span class="intertitre">Les canons égyptiens</span></p><p style="text-align: justify;">Depuis les débuts de la civilisation égyptienne, la femme est représentée suivant des canons relativement stables. Parmi les femmes célèbres pour leur beauté, on peut citer Ahmes-Nefertari, épouse d'Ahmes et mère d'Aménophis Ier. Ahmes-Nefertari faisait l'objet d'un culte de la personnalité et d'un culte divin : les statues la représentent comme une beauté africaine élancée, mince et musclée, aux jambes longues et aux fesses rebondies, aux seins menus et à la taille large. Elle est souvent vêtue d'une robe de lin laissant paraître ses formes par transparence. La représentation du visage dans l'art obéit à des règles précises, comme on peut le voir sur le fameux buste de Néfertiti. La peau est peinte en ocre jaune et non en rouge, comme c'est le cas pour les hommes : la femme, qui veille sur la maison, est à l'abri des rayons du soleil. L'œil, souvent exagérément ouvert, est souligné d'un trait de khôl qui intensifie le regard. Enfin, la femme idéale égyptienne est éternellement jeune.</p><br /><table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte" colspan="3"><h1>La beauté grecque : un corps presque masculin</h1></td></tr><tr> <td class="navigation-precedent"><br /></td><td class="navigation-contexte"> </td><td class="navigation-suivant"><br /></td></tr> </tbody></table> <table id="bloc-image-droite" class="bloc-chapitre-droite" align="right" cellspacing="0" width="200"> <tbody><tr><td id="bloc-image" colspan="3"><a href="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/4-antiquite.shtml#"><img src="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/images/venus-milo.jpg" alt="Vénus de Milo" height="274" width="150" /></a></td></tr> <tr><td id="bordure-bottomg"><center></center><br /></td><td id="bloc-contenu"><div class="legende">Vénus de Milo, 130-90 <span class="credit">avant J.C. © Musée du Louvre</span></div></td><td id="bordure-bottomd"><center></center><br /></td></tr> </tbody></table><p style="text-align: justify;"> Pendant la période archaïque (VIIe-VIe siècles avant J.C.), les statues ne représentent jamais de personnes réelles : elles s'attachent, au contraire, à un idéal de beauté, de piété, honneur ou sacrifice. Cet idéal est alors incarné par un jeune homme, entre l'adolescence et l'âge adulte. Les femmes, quant à elles, sont drapées dans des tuniques laissant voir la forme de leur corps aussi athlétique que celui des hommes. En effet, à cette époque, la beauté réside dans l'harmonie du corps et non dans un quelconque artifice : seul l'exercice physique peut permettre d'obtenir le corps musclé adéquat. Ce n'est qu'à partir du Ve siècle que la statuaire s'attache à représenter également de vraies personnes. C'est le sculpteur Praxitèle qui fait accepter pour la première fois le nu féminin. Il présente une image érotique et féminine de la femme, et s'inspire, pour ses sculptures d'Aphrodite, des courbes et du visage de Phryné, célèbre courtisane de l'époque.</p><p class="lien-site"><br /></p><br /><table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte" colspan="3"><h1>Le Moyen Âge : l'âge des jeunes filles nubiles</h1></td></tr><tr> <td class="navigation-precedent"><br /></td><td class="navigation-contexte"> </td><td class="navigation-suivant"><br /></td></tr> </tbody></table><div id="corps"> <table id="bloc-image-droite" class="bloc-chapitre-droite" align="right" cellspacing="0" width="200"> <tbody><tr><td id="bloc-image" colspan="3"><a href="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/5-moyen-age.shtml#"><img src="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/images/sorel.jpg" alt="Vierge à l'enfant" height="222" width="150" /></a></td></tr> <tr><td id="bordure-bottomg"><center></center><br /></td><td id="bloc-contenu"><div class="legende">Vierge à l'enfant, Fouquet, 1450<span class="credit"> © Musée des Beaux Arts, Anvers</span></div></td><td id="bordure-bottomd"><center></center><br /></td></tr> </tbody></table><p><span class="intertitre">L'interdiction du maquillage</span></p><p style="text-align: justify;">Au Moyen Âge, le maquillage, sous prétexte qu'il travestit les créatures de Dieu, est interdit par l'Église toute puissante. Une seule couleur est tolérée, "le rouge de la pudeur". La Vierge Marie est alors généralement représentée comme une statue sans aucune féminité : la statuaire romane la présente comme un simple support ayant le Christ dans ses bras. La Vierge à l'enfant que l'on peut ici observer est une exception : il s'agit en fait d'un portrait d'Agnès Sorel, maîtresse du roi Charles VII (1403-1461), travestie en Vierge. On peut remarquer son teint très pâle : symbolisant la pureté, mais aussi la richesse et l'oisiveté, la blancheur de la peau est alors très recherchée. Agnès Sorel s'est également épilé le front : une manière de conserver un visage aussi juvénile que possible et de mettre le regard en valeur.</p></div><br /><p class="lien-site"><br /></p><table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte" colspan="3"><h1>Le Moyen Âge : l'âge des jeunes filles nubiles</h1></td></tr><tr> <td class="navigation-precedent"><br /></td><td class="navigation-contexte"> </td><td class="navigation-suivant"><br /></td></tr> </tbody></table><div id="corps"> <table id="bloc-image-gauche" align="left" cellspacing="0" width="250"> <tbody><tr><td id="bloc-image" colspan="3"><a href="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/5-bis-moyen-age.shtml#"><img src="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/images/memling.jpg" alt="Polyptique de la vanité" height="236" width="150" /></a></td></tr> <tr><td id="bordure-bottomg"><center></center><br /></td><td id="bloc-contenu"><div class="legende">Polyptique de la vanité, Hans Memlin, 1440<span class="credit"> © Musée des Beaux Arts de Strasbourg</span></div></td><td id="bordure-bottomd"><center></center><br /></td></tr> </tbody></table><p><span class="intertitre">La nymphe médiévale</span></p><p style="text-align: justify;">Généralement dissimulé sous des vêtements amples, le corps doit obéir à des canons très particuliers. La jeunesse, encore une fois, est exaltée : la femme se doit d'être large d'épaule et d'avoir des seins petits, fermes et écarté, une taille de guêpe, des hanches étroites et un ventre rebondi. La blondeur est également exaltée.</p><p> </p><p> </p><br /><p><br /></p><br /><br /><table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte" colspan="3"><h1>La Renaissance : le retour de la féminité</h1></td></tr><tr> <td class="navigation-precedent"><br /></td><td class="navigation-contexte"> </td><td class="navigation-suivant"><br /></td></tr> </tbody></table> <table id="bloc-image-droite" class="bloc-chapitre-droite" align="right" cellspacing="0" width="200"> <tbody><tr><td id="bloc-image" colspan="3"><a href="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/6-renaissance.shtml#"><img src="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/images/gabrielle-destree.jpg" alt="Gabrielle d'Estrée et sa soeur" height="200" width="262" /></a></td></tr> <tr><td id="bordure-bottomg"><center></center><br /></td><td id="bloc-contenu"><div class="legende">Gabrielle d'Estrée et sa sœur <span class="credit"> © Musée du Louvre</span></div></td><td id="bordure-bottomd"><center></center><br /></td></tr> </tbody></table><p><span class="intertitre">La sophistication à l'honneur</span></p><p style="text-align: justify;">Sous le règne de Catherine de Médicis, la France découvre les fards, importés d'Orient. Désormais, à la Cour de France, on se maquille les yeux, les cils et les sourcils à l'antimoine noir ; on porte du vermillon sur les lèvres, les ongles et les joues. On va jusqu'à se rougir le bout des seins. Le teint diaphane est toujours de mise. Les courtisanes de Venise, considérées comme les plus belles femmes, véhiculent une nouvelle idée de la femme idéale, qui doit désormais être pulpeuse, avoir le teint pâle et les cheveux d'or (le fameux blond vénitien). </p><p> </p><br /><table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte" colspan="3"><h1>La Renaissance : une femme charnelle</h1></td></tr><tr> <td class="navigation-precedent"><br /></td><td class="navigation-contexte"> </td><td class="navigation-suivant"><br /></td></tr> </tbody></table> <table id="bloc-image-droite" class="bloc-chapitre-droite" align="right" cellspacing="0" width="200"> <tbody><tr><td id="bloc-image" colspan="3"><a href="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/7-renaissance.shtml#"><img src="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/images/botticelli.jpg" alt="La Naissance de Vénus" height="218" width="150" /></a></td></tr> <tr><td id="bordure-bottomg"><center></center><br /></td><td id="bloc-contenu"><div class="legende">La Naissance de Vénus, Sandro Botticelli, 1485<span class="credit"> © Galerie des Offices, Florence</span></div></td><td id="bordure-bottomd"><center></center><br /></td></tr> </tbody></table><p><span class="intertitre">Du corps idéalisé...</span></p><p style="text-align: justify;">Pendant la Renaissance, le corps féminin réapparaît dans l'art non-religieux. Il est encore une fois idéalisé. Les femmes des tableaux de Raphaël et de Botticceli se tiennent dans des postures peu naturelles, qui rappellent le déhanché des statues antiques grecques. Quant à la Vénus de Botticelli, elle a tout de la statue : d'une blancheur d'ivoire, sans le moindre poil ni bourrelet, elle est l'archétype de la beauté de marbre. Une divinité plus qu'une femme, au corps entièrement idéalisé. Beaucoup d'éléments ne tiennent pas compte des règles de l'anatomie : le cou est étrangement long, les épaules trop tombantes et le bras gauche est bizarrement attaché au reste du corps. Les artistes de l'époque transforment la réalité pour mieux se rapprocher de leur conception de l'idéal féminin.</p><p> </p><table id="bloc-image-gauche" align="left" cellspacing="0" width="250"> <tbody><tr><td id="bloc-image" colspan="3"><a href="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/7-renaissance.shtml#"><img src="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/images/leucippe.jpg" alt="L'Enlèvement des filles de Leucippe" height="225" width="150" /></a></td></tr> <tr><td id="bordure-bottomg"><center></center><br /></td><td id="bloc-contenu"><div class="legende">L'Enlèvement des filles de Leucippe, Rubens, 1618<span class="credit"> © Pinacothèque de Munich</span></div></td><td id="bordure-bottomd"><center></center><br /></td></tr> </tbody></table><p><span class="intertitre">... A la femme appétissante</span></p><p style="text-align: justify;">Mais un glissement réaliste s'opère dans l'art de la Renaissance. Les aristocrates et mécènes qui admirent les beautés froides de Raphaël, aiment également les rondeurs des femmes chez du Titien ou de Rubens. Cuisses dodues, poitrines lourdes et embonpoint appétissant : Rubens incarne ce glissement vers un art sensuel, un appel aux sens et au désir du spectateur. </p><br /><p><br /></p><br /><p><br /></p><br /><table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte" colspan="3"><h1>XVIIe : le culte de la sophistication</h1></td></tr><tr> <td class="navigation-precedent"><br /></td><td class="navigation-contexte"> </td><td class="navigation-suivant"><br /></td></tr> </tbody></table> <table id="bloc-image-droite" class="bloc-chapitre-droite" align="right" cellspacing="0" width="200"> <tbody><tr><td id="bloc-image" colspan="3"><a href="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/8-xviie.shtml#"><img src="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/images/montespan.jpg" alt="Madame de Montespan" height="248" width="150" /></a></td></tr> <tr><td id="bordure-bottomg"><center></center><br /></td><td id="bloc-contenu"><div class="legende">Portrait de Madame de Montespan, Anonyme<span class="credit"> </span></div></td><td id="bordure-bottomd"><center></center><br /></td></tr> </tbody></table><p style="text-align: justify;">Pendant le Siècle classique, la beauté correspond à des canons très précis. C'est l'heure du jardin à la française, de la domestication du naturel et du culte de la sophistication. On demande aux femmes d'avoir un teint de lait, une taille très fine, une poitrine imposante, des bras et des mains potelés. Les femmes se fardent de rouge, symbole de l'amour et de la sensualité, et vont jusqu'à accentuer leurs veines pour souligner leur délicatesse et leur haut lignage. Madame de Montespan incarne parfaitement la femme idéale d'alors, comme on peut le voir sur ce tableau d'époque. Le corps est enfermé dans un corset enserrant impitoyablement la taille et faisant ressortir le profond décolleté, la peau est pâle et les lèvres d'un rouge profond.</p><br /><p><br /></p><table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte" colspan="3"><h1>XVIIIe : le retour au naturel</h1></td></tr><tr> <td class="navigation-precedent"><br /></td><td class="navigation-contexte"> </td><td class="navigation-suivant"><br /></td></tr> </tbody></table> <table id="bloc-image-droite" class="bloc-chapitre-droite" align="right" cellspacing="0" width="200"> <tbody><tr><td id="bloc-image" colspan="3"><a href="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/9-xviiie.shtml#"><img src="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/images/marie-antoinette-artificielle.jpg" alt="Marie-Antoinette à la rose" height="256" width="150" /></a></td></tr> <tr><td id="bordure-bottomg"><center></center><br /></td><td id="bloc-contenu"><div class="legende">Marie-Antoinette à la rose, E. Vigée Lebrun, 1783 <span class="credit">© Musée du Château de Versailles</span></div></td><td id="bordure-bottomd"><center></center><br /></td></tr> </tbody></table><h6><span class="intertitre">Le naturel avant tout</span></h6><p style="text-align: justify;">Pendant le XVIIIe siècle, Siècle des Lumières, s'opère une révolution des idées qui touche à tous les domaines, et notamment à celui de la beauté. Après les excès du XVIIe siècle, structures en bois rendant les hanches plus larges que les épaules et perruques immenses, l'heure est à un retour au naturel. On se maquille moins : la femme idéale de l'époque doit avoir un teint de porcelaine aussi naturel que possible et les lèvres douces. Bien que bouclés et poudrés, les cheveux adoptent un style savamment "décoiffé". La femme n'est plus une beauté statique engoncée dans des costumes trop étroit pour elle. Les tableaux de Fragonard présentent une beauté en mouvement : dans un cadre naturel, les femmes s'ébattent joyeusement, et, au détour d'un jeu, dévoilent une cheville ou une partie de leur corps.</p><p> </p><p> </p><table id="bloc-image-gauche" align="left" cellspacing="0" width="250"> <tbody><tr><td id="bloc-image" colspan="3"><a href="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/9-xviiie.shtml#"><img src="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/images/marie-antoinette-en-chemise.jpg" alt="Marie-Antoinette en chemise" height="224" width="150" /></a></td></tr> <tr><td id="bordure-bottomg"><center></center><br /></td><td id="bloc-contenu"><div class="legende">Marie-Antoinette en chemise , E. Vigée Lebrun,1783 <span class="credit">© Collection privée</span></div></td><td id="bordure-bottomd"><center></center><br /></td></tr> </tbody></table><p><span class="intertitre">Un courant philosophique</span></p><p style="text-align: justify;">Les réflexions de Rousseau sont emblématiques de ce retour à la nature. Mais l'auteur des "Rêveries du promeneur solitaire" n'est pas le seul : dès la fin du XVIIe siècle, le docteur Tronchet incite les femmes à s'ébattre dans la campagne, en tenue "simple", jupes courtes et talons plats, tandis que l'Abbé Prévost exalte dans ses romans l'image de la beauté de la campagne, saine et naturelle. Comme on peut le voir sur ces deux portraits de Marie-Antoinette, ces réflexions gagnent également la Cour. Au Petit Trianon, la reine délaisse les corsets et les coiffures sophistiquées : en témoigne la "chemise" dans laquelle elle pose pour Elisabeth Vigée-Lebrun.</p><br /><p><br /></p><table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte" colspan="3"><h1>XIXe : entre belle malade et épouse vertueuse</h1></td></tr><tr> <td class="navigation-precedent"><br /></td><td class="navigation-contexte"> </td> <td class="navigation-suivant"><a href="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/11-xixe.shtml"> </a><br /></td> </tr> </tbody></table> <table id="bloc-image-droite" class="bloc-chapitre-droite" align="right" cellspacing="0" width="200"> <tbody><tr><td id="bloc-image" colspan="3"><a href="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/10-xix.shtml#"><img src="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/images/moitessier.jpg" alt="Madame Moitessier" height="214" width="150" /></a></td></tr> <tr><td id="bordure-bottomg"><center></center><br /></td><td id="bloc-contenu"><div class="legende">Madame Moitessier, Ingres, 1851 <span class="credit">© National Gallery of Art, Washington</span></div></td><td id="bordure-bottomd"><center></center><br /></td></tr> </tbody></table><h6><span class="intertitre">La petite molle, idéal bourgeois</span></h6><p style="text-align: justify;">Après la Révolution française, plus de perruque poudrée, de mouche ou de rouge aristocratique. Pendant ce siècle, deux types de femmes se partagent le devant de la scène : la belle malade et la petite bourgeoise. Cette période porte aux nues la vertu et la féminité accomplie, celle de l'épouse vertueuse. Bien en chair, brune, le corps laiteux, cette femme incarne la beauté dans son aspect le plus lisse et le plus codifié. La Castiglione, lourde et massive, est ainsi considérée comme l'une des plus belles femmes du Second Empire. La corpulence est le signe d'une maternité satisfaite. Elle est renforcée par des faux-culs et des corsets portant la poitrine en avant. Plus vertueuse que désirable, Madame correspond à un canon de beauté concret, auquel s'oppose l'autre stéréotype dominant, celui de la belle malade aux yeux cernés...</p><br /><table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte" colspan="3"><h1>La belle malade aux yeux cernés</h1></td></tr><tr> <td class="navigation-precedent"><br /></td><td class="navigation-contexte"> </td><td class="navigation-suivant"><br /></td></tr> </tbody></table> <table id="bloc-image-droite" class="bloc-chapitre-droite" align="right" cellspacing="0" width="200"> <tbody><tr><td id="bloc-image" colspan="3"><a href="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/11-xixe.shtml#"><img src="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/images/sapho.jpg" alt="Sapho" height="246" width="170" /></a></td></tr> <tr><td id="bordure-bottomg"><center></center><br /></td><td id="bloc-contenu"><div class="legende">Sapho, Charles Mengin, 1877 <span class="credit">© Manchester art gallery</span></div></td><td id="bordure-bottomd"><center></center><br /></td></tr> </tbody></table><p style="text-align: justify;">Le second modèle à l'œuvre, au XIXe siècle, est celui de la féminité maladive. Il s'agit aussi bien d'une malade des nerfs, dont le déséquilibre confine à la folie et dont la figure emblématique pourrait être Camille Claudel, qu'une malade du corps, telle Marguerite Gauthier, tuberculeuse magnifiée par Alexandre Dumas dans "La Dame aux camélias". Cette beauté a le teint livide, les yeux cernés et les joues creuses. Signes de mélancolie et de désespoir, ces physiques correspondent à une femme mystérieuse, lointaine, fantasmée. Cette beauté correspond au dandysme chez les hommes : il s'agit d'un manifeste esthétique et social en opposition avec le modèle bourgeois dominant.</p><br /><p><br /></p><br /><br /><table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte" colspan="3"><h1>XXe siècle : de la garçonne à Marilyn</h1></td></tr><tr> <td class="navigation-precedent"><br /></td><td class="navigation-contexte"> </td><td class="navigation-suivant"><br /></td></tr> </tbody></table><div id="corps"> <table id="bloc-image-droite" class="bloc-chapitre-droite" align="right" cellspacing="0" width="200"> <tbody><tr><td id="bloc-image" colspan="3"><a href="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/12-xxe.shtml#"><img src="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/images/brooks.jpg" alt="Louise Brooks" height="237" width="160" /></a></td></tr> <tr><td id="bordure-bottomg"><center></center><br /></td><td id="bloc-contenu"><div class="legende">Louise Brooks <span class="credit">© DR</span></div></td><td id="bordure-bottomd"><center></center><br /></td></tr> </tbody></table><p><span class="intertitre">La garçonne, beauté androgyne</span><br /></p><p style="text-align: justify;">A la fin du XIXe siècle déjà, Degas et Toulouse Lautrec mettent en avant un nouveau type de beauté : au cabaret ou dans des cadres plus intimes, des demi-mondaines dévoilent leurs formes sous un flot de jupons ou se montrent alors qu'elles font leur toilette. La minceur devient bientôt synonyme de bonne santé. La bourgeoise engoncée dans son corset et sujette aux vapeurs laisse la place à une femme libérée et en bonne santé. Dans les Années folles (1920), c'est la fameuse mode de la garçonne : cheveux coupés court, légère et court vêtue, la nouvelle beauté est androgyne. Les fesses et le ventre doivent être aplatis, les seins petits et bien séparés tandis que les robes sans manches et arrêtées au genou doivent laisser voir des bras musclés et des jambes fines.</p><br /><table class="navigation" summary="" cellspacing="0"><tbody><tr><td class="navigation-contexte" colspan="3"><h1>Un demi-siècle de transformations </h1></td></tr><tr> <td class="navigation-precedent"><br /></td><td class="navigation-contexte"> </td><td class="navigation-suivant"><br /></td></tr> </tbody></table><div id="corps"> <table id="bloc-image-droite" class="bloc-chapitre-droite" align="right" cellspacing="0" width="200"> <tbody><tr><td id="bloc-image" colspan="3"><a href="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/13-xxe.shtml#"><img src="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/images/marylin.jpg" alt="Marilyn Monroe" height="212" width="150" /></a></td></tr> <tr><td id="bordure-bottomg"><center></center><br /></td><td id="bloc-contenu"><div class="legende">Marilyn Monroe <span class="credit">© DR</span></div></td><td id="bordure-bottomd"><center></center><br /></td></tr> </tbody></table><p><span class="intertitre">De la femme sensuelle...</span></p><p style="text-align: justify;">Poitrine généreuse, lèvres pulpeuses, sensualité exacerbée... Après la Seconde Guerre mondiale, la minceur est synonyme de mauvaise santé. Hollywood, la nouvelle usine à rêves toute puissante, crée un nouvel idéal féminin : blonde et sensuelle, l'actrice hollywoodienne a toujours un air de Marilyn. Cette dernière, qui a commencé par poser nue pour des calendriers, s'est transformée pour correspondre parfaitement au nouveau modèle : s'étant éclairci les cheveux en blonde platine, elle est devenue l'image même de la beauté idéale, pure et sensuelle, volcanique et enfantine. Mais tout est bien différent dans la "vraie" vie, où les conventions soiales sont soigneusement respectées : certains parents interdisent aux adolescentes de se maquiller, le flirt est chaperonné, les fiançailles et le mariage sont très codifiés. </p><p> </p><table id="bloc-image-gauche" align="left" cellspacing="0" width="250"> <tbody><tr><td id="bloc-image" colspan="3"><a href="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/13-xxe.shtml#"><img src="http://www.linternaute.com/femmes/beaute/0704-histoire/images/bardot.jpg" alt="Brigitte Bardot" height="228" width="150" /></a></td></tr> <tr><td id="bordure-bottomg"><center></center><br /></td><td id="bloc-contenu"><div class="legende">Brigitte Bardot <span class="credit"> © DR</span></div></td><td id="bordure-bottomd"><center></center><br /></td></tr> </tbody></table><p><span class="intertitre">...A la femme libérée</span></p><p style="text-align: justify;">Mais le cinéma continue de créer la femme. Les grands écrans révèlent des stars jeunes et pulpeuses : Silvana Mangano, Liz Taylor, Sophia Loren et Gina Lollobrigida. Dans les publicités, les pin-up prolifèrent : ces femmes sensuelles et maternelles rassurent ; leur corps est celui de l'abondance et de la bonne santé. C'est aussi la fin du teint pâle : le visage hâlé, synonyme d'une vie sportive et aérée, est désormais de mise. Le bikini a été inventé pendant la Seconde Guerre mondiale, la minijupe dans les années 1960 : en 1968, les étudiantes brûlent leur soutien-gorge en gage de contestation. Peu à peu, la beauté idéale est sortie de son carcan bourgeois : place au refus du modèle établi et à la libération de la femme ! </p></div><p><br /></p></div></div><p class="lien-site"> </p></div>Un peu d'Histoire !http://www.blogger.com/profile/11775311095941436613noreply@blogger.com0